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Culture et Formation / Témoignages enrichis / Secrétaire médicale – Témoignage d’Aurélie

Témoignage d'Aurélie

Découvrez le parcours inspirant d’Aurélie, qui a commencé sa carrière en tant que secrétaire médicale avant de se reconvertir au SAMU en tant qu’assistante de régulation médicale. Son histoire met en lumière l’importance de la polyvalence des compétences acquises et la passion pour le secteur médical.

La formation de secrétaire médicale était vraiment accessible et les cours étaient bien structurés. Il fallait travailler assidûment. Cette formation m’a donné toutes les cartes nécessaires pour réussir.

Découvrir le témoignage

Bonjour Aurélie ! Nous sommes ravis de vous avoir pour cette interview. Pourriez-vous nous en dire davantage sur votre parcours ?

Je m’appelle Aurélie, j’ai 40 ans. À la base, j’ai un BAC Littéraire. Je ne suis pas issue d’une filière médico-sociale, donc lorsque j’ai voulu poursuivre mes études dans cette direction, j’ai rencontré des obstacles. Les portes étaient fermées pour moi dans ce domaine.

Mes parents se demandaient ce que j’allais faire après mon BAC L. Je me sentais en perdition, sans envie de faire la fac, ni de faire perdre du temps à mes parents ou à moi-même. Avec le soutien de mes parents, j’ai pris la décision de suivre des cours par correspondance avec Culture et Formation pour devenir secrétaire médicale, c’était en 2001.

À cette époque, j’étais en rupture scolaire. J’ai terminé ma formation en seulement 9 mois. J’avais beaucoup de temps libre, que j’ai consacré à mes études tout en travaillant dans l’usine de mes parents en parallèle.

Qu’avez-vous pensé de votre formation à distance en tant que secrétaire médicale avec Culture et Formation ?

Je l’ai trouvée bien faite. Ce n’était pas facile de travailler de chez moi, mais j’avais une interlocutrice, Faustine, que je pouvais appeler en cas de besoin, bien que cela n’ait été nécessaire que très rarement.

La formation de secrétaire médicale était vraiment accessible et les cours étaient bien structurés. Il fallait travailler assidûment, et je n’ai pas rencontré de problème particulier. Cette formation m’a donné toutes les cartes nécessaires pour réussir.

J’ai une anecdote intéressante à ce sujet : il y avait un mot spécifique, « iléite », que j’ai appris dans un livre de terminologie. Je me disais que je n’allais jamais revoir ce mot et pourtant, il faisait partie du test d’entrée d’un hôpital dans lequel j’avais postulé, ce qui a été une coïncidence marquante pour moi.

Après avoir complété votre formation de secrétaire médicale, comment avez-vous entamé votre carrière professionnelle ?

Après ma formation à distance de secrétaire médicale, j’ai postulé à l’hôpital de Dreux, où j’avais déjà effectué un stage au cours de ma formation.

J’ai passé un test et j’ai été embauchée en mars 2003. En réalité, j’avais postulé dans plusieurs hôpitaux car je les trouvais plus dynamiques que les cabinets médicaux. J’ai reçu deux offres d’emploi, et j’ai choisi l’hôpital de Dreux pour sa proximité. Pendant 12 ans, j’ai travaillé dans cet hôpital, en passant par tous les services.

Pouvez-vous nous parler des aspects que vous appréciez le plus dans votre rôle de secrétaire médicale et de la manière dont vous gérez les responsabilités liées à ce poste ?

Ce que je préfère dans le métier de secrétaire médicale, c’est le contact physique avec les patients. À mon poste, j’étais chargée d’organiser les hospitalisations et les chirurgies.

Je gérais un patient de A à Z, de son entrée à sa sortie, y compris le suivi post-opératoire et les bilans d’extension. Je ne me suis jamais sentie perdue.

Culture et Formation m’a apporté des bases solides, mais c’est en apprenant le fonctionnement interne de l’hôpital que j’ai renforcé mes compétences.

Votre transition du rôle de secrétaire médicale à celui d’assistante de régulation médicale au SAMU semble avoir été un tournant majeur dans votre carrière. Pouvez-vous nous parler de cette décision, des raisons qui vous ont motivée à quitter votre premier métier, et comment votre formation et votre parcours antérieur ont influencé ce changement ?

En 2015, j’ai ressenti le besoin de me réorienter professionnellement. J’ai postulé au SAMU en tant qu’assistante de régulation médicale. Ma formation de secrétaire médicale a simplifié cette reconversion.

Tout mon parcours a dépendu de cette formation de secrétaire médicale. Pour devenir assistante de régulation, j’ai passé une autre certification à Orléans tout en étant en poste. Devenir assistante de régulation médicale au SAMU a représenté un changement radical. J’ai abandonné la qualité de vie et les horaires confortables d’une secrétaire médicale.

À peine âgée de 20 ans au début de ma carrière, je sentais que j’avais fait le tour de ce que ce métier avait à m’offrir et qu’il n’y avait plus rien à apprendre pour moi. Deux options s’offraient alors : le secteur privé ou postuler au SAMU.

J’ai choisi le SAMU, et mes 12 ans d’expérience en secrétariat médical ont été un atout. Lorsqu’on recrute des secrétaires médicales au SAMU, elles sont formées en un mois grâce à la transposition de nombreuses compétences. Il ne reste plus qu’à les former à la gestion de la médecine d’urgence.

Je n’ai aucun regret sur mon parcours professionnel au sein de la fonction hospitalière.

Pouvez-vous nous parler de votre nouveau métier d’assistante de régulation médicale ?

La médecine d’urgence est complètement différente. Je gère les appels du 15, travaillant de nuit ou le week-end, ce qui a été un changement radical. Au SAMU, nous sommes polyvalents, nous gérons tout en même temps : bilans, envois de moyens, etc. La polyvalence acquise en tant que secrétaire médicale m’a été très utile.

En tant qu’assistante de régulation médicale, l’avantage est l’absence de paperasse et de dossiers papier. La journée s’arrête vraiment à la fin du service. Ce qui me manque le plus de mon métier de secrétaire médicale, c’est toute la gestion de la prise en charge du patient.

Ce qui m’a frustrée au début, c’est de ne pas savoir ce que deviennent mes patients. Il faut faire le deuil de cette partie du travail. Au SAMU, nous sommes les premiers de la chaîne, mais seulement des voix. Il faut également apprendre à gérer son stress mais, c’est un métier passionnant. Cependant, ce n’est pas un métier facile. Travailler au SAMU signifie perdre en qualité de vie.

Je suis également formatrice au SAMU. Comme il s’agit d’un SAMU de province, nous nous débrouillons avec les moyens disponibles, formant parfois des personnes sans notions en terminologie médicale. Le cours de terminologie médicale de Culture et Formation m’a beaucoup aidé, c’est pourquoi je vous ai contacté pour récupérer un exemplaire de ce livre afin de former nos futurs collègues.

Les cours de votre organisme de formation à distance sont excellents, adaptés à ceux qui ne veulent pas simplement apprendre par cœur.

Avez-vous des conseils pour nos élèves qui suivent actuellement une formation de secrétaire médicale ou qui envisagent de le faire ?

Mon conseil est de ne pas se décourager, car je sais que ce n’est pas facile de se former à distance mais, un an après ma formation de secrétaire médicale, je travaillais à l’hôpital. J’ajouterais qu’il n’y a pas d’âge pour se reconvertir, et le secteur médical recrute.

Si demain, après 8 ans au sein du SAMU, je devais retourner dans un centre hospitalier pour privilégier ma vie privée, je le ferais.

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