Témoignage de Virginie
Après une carrière de plus de 13 ans en tant que secrétaire médicale, Virginie s’est reconvertie dans le domaine de la petite enfance. Elle a passé son CAP AEPE en juin 2021 et devinez quoi ? Elle l’a obtenu ! Découvrez son parcours au travers de ce témoignage.
Ce que j’aime dans ce métier, c’est de voir évoluer les enfants, de les voir devenir autonomes. Ces enfants sont les adultes de demain. Je les accompagne donc dans une étape importante de leur vie.
Virginie, vous avez suivi la préparation au CAP AEPE de Culture et Formation. Pourriez-vous nous en dire plus sur vous ?
Je m’appelle Virginie et j’ai 34 ans. J’ai effectué un BEP et un BAC Professionnel Secrétariat. J’ai ensuite poursuivi mes études en alternance dans un centre de radiologie afin de valider une formation de secrétaire médicale. A la fin de mon apprentissage, j’ai travaillé pendant 13 ans dans ce centre.
Vous aviez donc une situation professionnelle stable. Pourquoi avez-vous décidé de vous reconvertir en suivant la préparation au CAP AEPE de Culture et Formation ?
J’ai toujours eu un attrait pour les enfants. Lorsque j’étais encore secrétaire médicale, j’ai eu l’occasion de garder les enfants de mes patients le temps de leurs examens. Travailler avec les tout-petits m’a toujours plu ! Le contact avec eux a toujours été naturel et, c’est ce qui m’a orienté vers ce choix.
Et puis, entre la crise sanitaire et le départ à la retraite de mon employeur qui se profilait, j’ai décidé d’en faire une opportunité pour me réorienter complètement dans le secteur de la petite enfance.
Je suis tombée sur une publicité Facebook de Culture et Formation. Cette formation à distance était compatible avec le CPF. J’ai donc sauté le pas !
Lors de mon inscription, mon conseiller d’étude m’a expliqué la marche à suivre. J’ai très bien été guidée et j’ai reçu mes premiers livres de cours rapidement.
Que pensez-vous de votre formation à distance avec Culture et Formation ?
Le contenu des cours est simple à assimiler ! J’ai eu des facilités à étudier la biologie grâce à mon parcours professionnel dans le secteur médical. Je n’ai pas eu besoin d’appeler les professeurs car tout était très bien expliqué.
Mon premier objectif était de passer le CAP en 2021. J’ai donc quitté mon emploi en novembre 2020, et j’ai rapidement trouvé mon premier stage en décembre 2020 malgré le contexte sanitaire lié à la COVID-19. Lors de ce stage, j’ai rencontré des personnes au top. Elles m’ont vraiment motivé à continuer dans cette voie. J’avais besoin de cette motivation car j’avais quitté mon travail pour suivre mes rêves. Grâce à mes périodes en milieu professionnel, j’ai pu me perfectionner et appliquer ce que j’avais appris dans mes cours.
Suite à mon dernier stage en avril, ma structure d’accueil m’a proposé de travailler en tant qu’animatrice et j’ai tout de suite accepté ! Je me suis donc adapté pour passer les épreuves du CAP.
Vous avez obtenu votre CAP en juillet 2021. Vous nous disiez que c’est grâce à notre école. Pourriez-vous nous en dire plus ? Pouvez-vous nous parler du déroulement de vos épreuves ?
Effectivement, j’ai passé mon CAP AEPE en juillet 2021. Les épreuves écrites et orales se sont très bien passées. J’étais bien préparé grâce à la formation suivie avec Culture et Formation.
Depuis l’obtention de votre diplôme, avez-vous trouvé un emploi ?
Après l’obtention de mon CAP AEPE et grâce à mes stages, je me suis rendu compte que je préférais travailler avec les enfants un peu plus âgés, de 3 à 6 ans. Mes candidatures se sont donc orientées vers des postes pour remplacer des ATSEM ou des animateurs.
En parallèle, j’ai aussi suivi une formation en langue des signes en septembre 2021. Il y a de plus en plus d’enfants porteurs de handicap et c’est très important pour moi de pouvoir communiquer avec eux.
Suite à mon expérience en école maternelle, je me suis également fixée un nouvel objectif : obtenir mon concours d’ATSEM. Et, c’est chose faite depuis le 02 février 2022. J’ai passé mes épreuves avec le Centre de Gestion de la Fonction Publique Territoriale de la Haute-Garonne (Toulouse). Il me fallait une moyenne d’au moins 17/20 pour faire partie des lauréats donc on peut dire que j’ai énormément travaillé pour obtenir mon concours ! Mon travail a payé.
A ce jour, j’ai également postulé pour un poste d’ATSEM afin d’être titularisée et, je croise les doigts ! En attendant la réponse qui arrivera en mars, j’effectue des remplacements dans deux écoles, dont une où j’ai fait des stages. Cela me permet de revoir les enfants dont je m’occupais pendant ma période de stage.
Pourriez-vous nous décrire une journée type d’un ATSEM ?
Le matin, je fais la tournée des bus. Je récupère les enfants, je les badge et je les accompagne jusqu’à leur classe.
Ensuite, je retourne dans ma classe et j’accueille le groupe dont je m’occupe. Je forme un binôme avec l’institutrice. J’applique donc son projet pédagogique avec les enfants. Je prépare également des ateliers pour les enfants. Je les aide s’ils ont besoin de moi. Les enfants réalisent aussi des ateliers en toute autonomie. Dans ce cas, ils valident leur travail avec la maîtresse. Je suis avant tout là pour les aider.
J’accompagne les enfants à la cantine lors de la pause déjeuner et l’après-midi, je veille au bon déroulement de la sieste des enfants. J’organise également des temps d’animation avec l’aide d’une animatrice. Je finis ma journée par la garderie si je n’ai pas effectué la tournée des bus.
Qu’aimez-vous le plus dans le métier d’ATSEM ?
Ce que j’aime dans ce métier, c’est de voir évoluer les enfants, les voir devenir autonomes. Ces enfants sont les adultes de demain. Je les accompagne donc dans une étape de vie importante de leur vie.
Quand je n’ai pas le moral, voir les enfants me rend heureuse. Un câlin de leur part est toujours réconfortant. Je donne beaucoup aux enfants et ils me le rendent au centuple.
C’est un métier exigeant mais qui génère une fatigue différente de mon ancien travail : le petit câlin de la fin de la journée, le petit dessin qu’ils vous offrent, les petits mots qui réconfortent… Ce sont tous ces petits moments et ces gestes affectueux qui font que je me sens épanouie. C’est gratifiant !
Il faut faire preuve d’une certaine flexibilité pour devenir ATSEM. Il faut savoir être méticuleux, organisé et rapide dans l’exécution des tâches.
Le métier d’ATSEM offre une grande part de créativité. Il faut faire preuve d’initiative, comme avec les ateliers créatifs tout en veillant à respecter les consignes de l’instituteur ou de l’institutrice. Eh oui, même si nous travaillons en binôme, il faut tout de même avoir ce respect de la hiérarchie. C’est donc important de bien s’entendre afin que la collaboration fonctionne correctement Grâce à mon ancien métier, j’exécute rapidement mes missions et je comprends rapidement ce qui est attendu de moi. Je mobilise aussi mes anciennes compétences.
Il y a eu des moments de doute, forcément. Je me demandais : est-ce que j’ai bien fait de me réorienter ? Mais finalement, j’ai travaillé dur pour obtenir mon diplôme et mon concours. Mes efforts ont été récompensés et je peux dire que je suis fière de moi ! Le confort financier est différent certes, mais je ne me suis jamais sentie aussi épanouie qu’aujourd’hui. C’est un métier exceptionnel !
Quels conseils donneriez-vous aux élèves qui préparent actuellement le CAP Petite Enfance (AEPE) et qui vont se présenter aux épreuves ?
Mon conseil est de ne pas stresser pour les épreuves ! Si c’est le secteur de la petite enfance vous plait, ça fonctionnera pour vous. Une heure de révision par jour a été suffisante pour moi. Je pense qu’il ne faut pas se “bourrer le crâne” d’informations et qu’il faut prendre le temps de souffler. C’est l’avantage de la formation à distance. 🙂
Grâce au groupe d’entraide, j’ai reçu des conseils pour la réalisation de mes fiches. Alors, rejoignez-le !
Je recommande votre école autour de moi, j’ai d’ailleurs une amie qui suit actuellement sa formation avec Culture et Formation. Elle va passer son CAP AEPE cette année.
vous intéresse ?
